Connaissez-vous la litière forestière fermentée, ce fertilisant prometteur utilisé en agroécologie ?

En bref

Depuis l’avènement de l’agriculture productiviste, au lendemain la Seconde Guerre mondiale, les sols agricoles sont sévèrement mis à mal. Des études estiment qu’en France, une surface agricole équivalente à un département moyen disparaît tous les dix ans : salinisation, érosion, compaction, artificialisation ou simplement déprise agricole. Il est donc urgent de mettre au point des pratiques culturales restauratrices de la fertilité et de la santé des sols, accessibles et économiques. Des solutions fondées sur le recyclage de la matière organique et/ou l’apport de micro-organismes de différentes origines sont à l’étude. L’une d’entre elles, sortie de la boîte à outils de l’agroécologie, met en jeu la grande biodiversité microbienne des litières forestières : on parle de « litières forestières fermentées » (LFF), et la méthode s’apparente à celle des « micro-organismes efficaces ».