L’industrie 4.0 peut favoriser une relocalisation de la production en France

En bref

La dépendance de la France à certains pays, en matière de production, a incité le ministère de l’Économie à consacrer un milliard d’euros à la relocalisation d’activités industrielles en France, dans le cadre du plan de relance présenté le 25 août en conseil des ministres. Les technologies 4.0 vont permettre une flexibilité accrue, une plus grande réactivité – en réduisant tant les délais de production que ceux de livraison -, une meilleure qualité des produits et une personnalisation plus importante, une innovation facilitée par le rapprochement des lieux de conception et de production, une meilleure image de marque (grâce au label « Made in France »), tout en réduisant les coûts liés à la main d’œuvre. Même si 31 projets ont déjà été identifiés dans le cadre du plan de relance (alors que d’après El Mouhoub Mouhoud, sur 200 cas seulement 7% des entreprises ont recouru aux aides de l’Etat entre 2005 et 2013), ce mouvement lent concerne surtout des secteurs à haute valeur ajoutée. Partenaire de longue date de la Chaire Une Usine pour le Futur, Michelin a ainsi décidé d’implanter, en co-entreprise avec Faurecia, la plus grande unité de production de piles à hydrogène d’Europe près de Lyon avec pour ambition de devenir l’un des leaders mondiaux du secteur.